Les BEAUCAGE


Ma lignée maternelle (L'ADN mitochondrial)



Armoiries de Charente

 

Louis BAILLARGEON 1580

Mon 9e arrière grand-père maternel
 Premier ancêtre connue de la lignée de Beaucage,  de la commune d'Embourie, du Canton d' Angoulême, département de Charente, en France

François BAILLARGEON (1600-1650)

Mon 8e arrière grand-père maternel

Mathurin BAILLARGEON (1626-1681)

Mon 7e arrière grand-père maternel






(*) M. BAILLARGEON se fixa d'assez bonne heure au Cap-de-la-Madeleine, ou il reçu une concession du P. BUTEUX, S.J. le 1er juin 1649 (gr Audouart), celle, sans doute, qui confinait à l'arrière-fief Ste-Marie, de PIERRE BOUCHER (Inv. des concess. V, 184).  Notre colon reçut plusieurs autres concessions: de M. D'AILLEBOUT, le 2 juin 1650 (gr Audouart) ; de PIERRE BOUCHER, 9 octobre 1661 (gr Herlin) ; du P. FREMIN, S.J., au Cap, de 2 arpents par 40, le 1er mars 1666 (gr Latouche) ; de QUENTIN MORAL, à l'Arbre-à-la-Croix, le 1er avril 1669 (Hist. de Champlain, I, 119).  Le recensement de 1667 donne à MATHURIN BAILLARGEONn, au Cap, 3 bestiaux et 9 arpents en valeur (Sulte, Hist., IV, 70b), et en 1681 le double: 6 bêtes à cornes et 18 arpents en valeur (Ibid., V, 63b).  Les fils BAILLARGEON furent d'incorrigibles coureurs de bois.  Après la mort de MARIE MÉTAYER, veuve BAILLARGEON, ses terres furent mises à l'enchère; celle du Cap fut adjugée à PIERRE Le BOULANGER pour 98 livres et celle de l'Arbre-à-la-Croix à MARTIN DEMILLIERS pour 124 livres, 16 juillet 1703 (Inv. Coll. n. 322).  Le couple avait eu 10 enfants:

Bibliographie : 
*Nos Ancêtres au XVIIe Siècle, Vol II; par R.P. Archange Godbout, O.F.M.;
- Colons angoumoisins venus au Canada au XVIIe siècle; 
- PRDH-RAB

Nicolas Baillargeon DIT BOCAGE (1662-1742)

Mon 6e arrière grand-père maternel

Le couple vécut tout d'abord à Champlain, puis se fixa à Sorel et eut neuf enfants, dont quatre fils.
[Portrait de familles pion. I - page 26 ]

(*) Le 20 juillet 1685, il avait formé une société avec son frère Antoine pour le voyage aux Outaouais (gr Bourgine), et le 18 mai 1690 avait contracté obligation, à Lachine,envers FRANÇOIS CHOREL, pour marchandises de traite (gr Pothier).  D'abord fixé à Champlain, NICOLAS BAILLARGEON, semble avoir émigré à l'Ile Dupras, puis à Sorel.  Son épouse y est inhumées le 30 novembre 1718, et lui-même le 9 juin 1742. 

*Nos Ancêtres au XVIIe Siècle, Vol II; par R.P. Archange Godbout, O.F.M.


Jean-Baptiste Baillargeon dit BEAUCAGE (n. 1711)

Mon 5e arrière grand père maternel

Pierre Noël BOCAGE

Mon 4e arrière grand père maternel


François Amyot DIT BOCAGE (n. 1803)

Mon 3e arrière grand père maternel

Joseph Amyot DIT BOCAGE (1863-1943)

Mon arrière grand père maternel

Joseph Amyot dit Bocage
(863-1943)
Mon arrière grand-père maternel
Sainte-Thérèse a nommée la rue Beaucage qui réunit le boulevard des Milles Iles est et le boulevard du Côteau dans le quartier de Sainte-Thérèse-En-Haut en l'honneur de Joseph Beaucage et de son fils Joseph-François Beaucage, tous deux anciens conseillés municipaux de Sainte-Thérèse.

Joseph Beaucage (père) est l'un des gérants de l'aqueduc de Sainte-Thérèse, portant le titre d'ingénieur.  Il est nommé conseiller municipal du quartier Dubois du village de Sainte-Thérèse par le lieutenant-gouverneur de la province de Québec le 3 mars 1906, en remplacement du maire John Forget qui vient de décéder, étant réélu par la suite chaque trois ans jusqu'à l'élection d'avril 1917. (voir notes de recherches)

Il meurt à 79 ans, 2 mois, 16 jours.

La nécrologie se lisait comme suit dans "LaVoix des Mille-Iles" le vendredi 14 septembre, 1943

"Mardi le 21 septembre 1943 ont eu lieu dans l'église paroissiale les funérailles de Monsieur Joseph Beaucage, époux de feu Marguerite Sanche.

M. Beaucage, qui était âgé de 80 ans, est mort subitement dans son automobile, samedi le 18 septembre.  Il était comme à son habitude, le samedi matin, rendu au marché, et comme il plaçait sa voiture il s'affaissa sur son volant.  Des personnes constatant le fait, se portèrent à son secours, mais déjà la mort avait fait son oeuvre.  Le médecin ne put que constater le décès, et le prêtre de même.

M. Beaucage était très bien connu dans notre localité ou il demeura toute sa vie.  Il occupa nombres de charges publiques.  C,était un citoyen intéressé à toutes les questions locales.  Jouissant d'une santé merveilleuse, il conduisait encore sa voiture, et l'utilisait pour toutes ses courses qu'il pouvait avoir à faire, tant dans Sainte Thérèse que dans la Métropole.  Nous donnerons dans notre prochaine édition la biographie complète de M. Beaucage.(*)

Il laisse pour pleurer sa perte, deux fils MM. Joseph-François et Hector Beaucage, de Sainte Thérèse; quatre filles, Mlle Marguerite Beaucage, de Sainte Thérèse; Madame Ferdinand Roux née Anna de Sainte Thérèse; Mme Lucien Labelle née Thérèse, de Montréal, et Mme Joseph Préjean, née Reine, de Montréal.  Il laisse aussi une soeur Mlle Marie-Anne Beaucage, de Sainte Thérèse, et un frère Daniel Beaucage de Pittsfield Mass.

"La voix des Mille-Iles" présente à tous les membres de la famille Beaucage l'expression de ses plus vives sympathies."
(*) Il est à noter que la biographie en question n'a pas été trouvée dans les archives de "La Voix de Mille-Iles" - BFV



Joseph François BEAUCAGE (1893-1955)

Mon grand-oncle maternel

Joseph Placide François Xavier BEAUCAGE
AKA Joe Beaucage
(1893-1955)
Mon grand oncle maternel

À 12 ans, il fréquente un High-School à Pitsfield, au Massachusetts en 1905 pour apprendre l'anglais, puis il entre à l'emploi du Pacifique Canadien comme peintre, dès l'âge de 15 ans.  Une douzaine d'années plus tard, soit en 1917, il se spécialise quelques mois en électricité aux usines General Electric, aux États-Unis ; il est engagé à l'automne de la même année au service de son beau-frère Ferdinand Roux (mari de Marie-Anne Beaucage) au Garage F. Roux, puis travaille en 1922 à l'emploi de la firme Ernest Thibault.  Jos.-Frs Beaucage se marie en premières noces à Reine-Aimée Gascon le 20 février, 1922 à l'église de Sainte-Thérèse, et en deuxième noces en 1935, et il travaille à son propre compte comme peintre-décorateur à compter de 1927.

De 1931 à 1938, il est surintendant de l'aqueduc pour le compte de City Gas & Electric,  Il est membre du bureau de direction de l'Association sportive de Sainte-Thérèse.

Peintre-décorateur bien connu de Sainte-Thérèse.  Il fut Directeur de la Chambre de Commerce de Sainte-Thérèse sous la présidence de M. J.-Alfred Vermette, marchand de merceries et chaussures de Sainte-Thérèse. Il en est le président du comité des utilités publiques.

En 1939, il est élu par acclamation échevin de la Ville de Sainte-Thérèse dans le quartier Gouin no 1, remplaçant Roméo Marier qui se porte candidat à la mairie.

Aux élections du 21 mai 1941, il est défait par Gabriel-Oscar Comtois par une majorité de 39 voix.  Le 29 mai de la même année une nouvelle mise en candidature s'ouvre dans le quartier Chapleau no 1 ; il se présente contre Horace Forget.  Il se désiste avant l'élection du 6 juin et c'est Horace Forget qui est élu par acclamation au siège no 1 du quartier Chapleau.

Il meurt le 19 février, 1955 à 61 ans, 4 mois, 26 jours

 

Jean-Hector BEAUCAGE (1896-1956)

Mon grand père maternel

Jean-Hectore Beaucage
(1896-1956)
Mon grand-père maternel 


Vétéran de la guerre de 1914-1917, fit campagne  au Japon et Russie. Jean-Hector fut officiellement nommé concierge du Bureau de Poste de Sainte-Thérèse en février 1922 fonction qu'il occupa durant 34 ans; étant le deuxième concierge officiel remplaçant M. Alcide Matte, concierge par intérim à la suite de la mort de son père, M. Adrien Matte, le premier concierge officielle de 1915 à 1921.

Hector Beaucage meurt à 60 ans, 10 mois et 19 jours.

Reproduit ci-dessous, l'article que M. Lionel Bertrand publiait en page 24 de "La Voix des Mille-Iles" du 21 décembre, 1956 soulignant le décès de M. H. Beaucage :

"DÉCÈS DE M. HECTOR BEAUCAGE

Hier jeudi le 20 décembre 1956 ont eu lieu dans l'église paroissiale de Sainte Thérèse les funérailles de M. J.-Hector Beaucage, ancien concierge du bureau de poste de Sainte Thérèse, décédé lundi matin le 17 décembre, à l'âge de 60 ans, après quelques mois de maladie.

Avec lui disparait l'une des figures les mieux connues de Sainte Thérèse, à cause même des nombreuses activités qu'il déploya dans les organisations paroissiales.  Né à Sainte Thérèse en 1896 il était profondément attaché à Sainte Thérèse, et rien ne le laissait indifférent de la petite histoire.  Il fit la guerre de 1914-1918 comme volontaire; son stage dans l'armée se concentra à une rude campagne militaire au Japon et en Russie.  Ce voyage en Asie lui permit de connaître et de visiter l'un des coins les plus étranges du monde, surtout il y a quarante ans passées.

À son retour du front il occupa diverses fonctions et en février 1922 il succédait à M. Adrien Matte comme concierge au bureau de poste de Sainte Thérèse, fonctions qu'il occupa pendant 34 années jusqu'au mois de juin dernier.  Il mena de front pendant quelques années les fonctions de courrier postal entre la gare et le bureau de poste, et c'est la maladie qui lui commanda de laisser ces fonctions.  Il habitait depuis la Côte Saint-Louis.

Toute sa vie Hector Beaucage fut un partisan de la balle-au-camp et de tous les sports en général.  Il affectionnait la pêche et en causait avec effusion.  Au cours des vingt dernières années sa présence s'affirma dans plusieurs domaines de notre activité paroissiale.  Il était l'un des membres les plus assidus de la Ligue du Sacré-Coeur, et fut pour plusieurs années préposé à la perception des places de bancs dans la paroisse-mère.

Chevalier de Colomb sincère et convaincu, il a rendu au Conseil des services à la fois précieux et nombreux, occupa plusieurs fonctions d'importance dont celle d'Intendant.

Mais c'est à la Conférence de la St-Vincent de Paul de Sainte Thérèse que s'exercèrent particulièrement ses activités.  Il en fut le pivot indispensable, et alors qu'en certaines occasions il désirait être relevé des fonctions  de président de la Conférence, on ne lui en donna même pas le loisir.  On ne concevait pas qu'un autre eût pu effectuer meilleure besogne ni apporter plus complet dévouement.  Pendant 33 années il fut lié de près à la Conférence de St-Vincent de Paul de Sainte Thérèse, et dans les années de chômage et de dépression il apporta un zèle qu'il convient de signaler hautement.  De plus mentionnons - parce que le grand public l'ignore et qu'Hector Beaucage n'eut pas permis qu'on le mentionnât pendant son vivant - qu'en plus de donner son temps, il y est fréquemment allé de ses deniers personnels, sans attendre d'être remboursé.  Il aura fait dans le champ de la charité, une oeuvre qui peut servir d'exemple et d'orientation.
* * *
Le 28 avril 1956, il écrivait à M. l'abbé Raymond Proulx, aumônier de la Société, et pour des raisons de santé, offrait sa démission comme président. De cette lettre nous extrayons les paragraphes qui suivent; ils montrent l'homme sous son vrai jour.  S'il était un peu brusque parfois, il savait aussi largement sourire, cédait facilement à l'enthousiasme, et était au-dessus de tout profondément humain :

-''Dieu m'a frappé; que son saint nom soit béni.  Depuis six mois que je suis inactif, cela m'a été une dure épreuve et combien de temps durera encore cet état de chose? Si je n'avais pas été si fier de ma charge dans une aussi belle oeuvre, je n'aurais peut-être pas été frappé aussi durement.  Mais Dieu dans sa sagesse m'a mis au pas.
-''Ne pouvant reprendre aucune de mes activités et sur les conseils de mes médecins, je vous demande donc d'accepter ma démission comme Président de votre Conférence.
-''J'avais l'intention de faire ce geste plus tôt ; si je ne l'ai pas fait c'est que je me suis occupé de l'opinion publique durant la campagne de la Fédération.
-"Je savais aussi que M. Louis Giguère faisait très bien dans ces fonctions ; aussi il m'est agréable et de mon devoir de vous le nommer comme mon successeur.  Il est jeune, actif, et tout prédomine en sa faveur, même son stage depuis les six derniers mois.
-"J'espère et prie Dieu avec confiance par l'intercession de saint Vincent de Paul qu'il restera longtemps en charge et qu'il aura plus de succès que moi pour recruter de nouveaux membres, surtout des jeunes, les finissant de nos écoles, et leur apprendre tout le bien qu'ils pourraient faire dans notre société moderne, en visitant les pauvres, les malades, et les encourager à accepter l'épreuve envoyé par Dieu.  Et leur apprendre aussi à être discrets, à s'humilier en les visitants le plus souvent possible, en un mot à être leurs amis.
-"Je me retire donc dans la paix et le silence de la campagne ; et là je prierai tous les jours de mon mieux le Bon Dieu pour vous et pour tous les membres de la Conférence, pour que vos efforts soient couronnés de succès et qu'il n'y ait plus de misères".-

Les funérailles ont eu lieu hier au milieu d'un grand concours de parents et d'amis.  On a rendu hommage à un homme qui sans créer de publicité autour de lui a fait consciencieusement le devoir confié il le méritait.

Il laisse pour pleurer sa perte son épouse née Marguerite Cléroux, deux fils : MM. François Beaucage de Sainte Thérèse, et Jacques Beaucage, de Montréal ; six filles : Mme Arthur Ball (Jeannine), de Rosemère ; Mme C. Vickers (Gisèle), de Sainte Thérèse ; Mme Lucien Bergeron (Hélène), de Sainte Thérèse ; Mme André Forget (Nicole), de Sainte Thérèse ; Mme André Dumas (Micheline), de Montréal, et Mlle Monique Beaucage, de Sainte Thérèse.  Il laisse aussi 12 petits-enfants, et quatre soeurs : Mlle Marguerite Beaucage, de Sainte Thérèse ; Mme Ferdinand Roux (Anna), de Sainte Thérèse ; Mme Lucien Labelle (Thérèse), de Saint-Laurent, et Mme Joseph Préjean (Reine), de Montréal.

Madame Beaucage et les membre de sa famille voudront bien trouver ici l'expression bien vive de nos plus sincères sympathies.
"L B"

Gisèle Marguerite Beaucage (1922-2004)

Ma douce mère

Gisèle Beaucage-Vickers
(1922-2004)
Ma mère